YouTube dévoile sa formule magique
Posté le 11.12.2008 ici.
Tous les moyens sont bons pour conquérir l'eldorado hollywoodien, pourrait-on dire, tellement les plates-formes de vidéos communautaires rivalisent d'imagination. Chacune y va, en effet, de sa formule magique pour à la fois lutter contre la mise en ligne d'oeuvres protégées et se faire de l'argent. Après Dailymotion et Myspace, c'est autour de YouTube de dévoiler la sienne : un accord de partenariat avec MGM (Metro Goldwyn Mayer) pour la diffusion de films et CBS (Columbia Broadcasting System) pour les séries TV.
Force est de reconnaître que cette guerre entre sites communautaires pour la conquête d'Hollywood fera de nombreuses victimes dans le monde de la VOD. Qui voit d'un très mauvais oeil la gratuité de la formule.
Myspace dans le sillage de Dailymotion
Posté le 17.11.2008 ici.
On a vu avec DailyMotion que le Web 2.0 tentait de trouver une solution à l'aporie provoquée par la possibilité pour tout internaute de mettre en ligne sur un site dédié des vidéos alors même que certaines d'entre elles sont sous copyright. Myspace, hébergeur américain, se lance dans le sillage de son homologue français en imaginant une formule permettant à tout le monde d'être gagnant et d'éviter des procès pour hébergement et recel d'oeuvres protégées. Ce site de partage va tout simplement "faire de l'argent avec les vidéos pirates" tout en rémunérant les ayants droit. Concrètement, les vidéos illégales seront indexées et diffusées avec un bandeau publicitaire, source de revenus...
DailyMotion légalise le partage illégal
Posté le 15.09.2008 ici.
Pour éviter des procès coûteux pour recel et diffusion d'oeuvres protégées, Dailymotion vient de signer un accord de rémunération des auteurs avec quelques gros bonnets de l'industrie du cinéma et du spectacle. C'est une grande première qui fera sans doute de l'homologue français de YouTube une vitrine légale du téléchargement illégal en upload . En effet, comme "les conventions légalement formées tiennent lieu de loi à ceux qui les ont faites" (Art.1134, al.1, C. Civ.), un artiste ou un producteur qui verrait ses oeuvres (films, documentaires, sketchs, etc.) illégalement diffusées sur cette plate-forme de vidéos en ligne - car "uploadées" (mises en ligne) par un internaute - ne pourrait plus ester en justice si ses droits sont gérés par les signataires de l'accord. Lequel transforme ipso facto un partage illégal en une diffusion légale. Ce pavé dans la mare fera sans doute couler beaucoup d'encre !
Écrire commentaire