Free Music Zilla, une alternative légale au téléchargement illégal
11.03.2009 [première publication le 28.10.2008 ici]
Freemusiczilla révolutionne l'écoute de la musique partagée en permettant la capture des MP3 écoutés sur les plates-formes autres que celles de vente de musique en ligne.
Beaucoup d'entre vous en avaient rêvé. En pleine cacophonie sur le projet de loi Hadopi, plus la peine de prendre le risque de voir la police débarquer chez vous et emporter votre disque dur comme pièce à conviction pour téléchargement illégal via les réseaux P2P. Plus la peine de contourner les protections techniques – ce qui est, soit dit en passant, illégal – pour rapatrier les titres diffusés sur les plates-formes de vente de musique en ligne. Tournez-vous plutôt vers les outils du site Freemusiczilla.
« Free music zilla, the first tool specialized for social music downloading, enables you download free music from IMEEM™, Last.fm™, Pandora™, Myspace, eSnips™, Mog™, iJigg™, Radio.blog.club™ and almost all social music services », lit-on sur le site officiel (28.10.2008 : 9h45). Ce qui donne en français : Free music zilla, le premier outil spécialisé dans le téléchargement de la musique partagée, vous permet de rapatrier de la musique gratuite d'IMEEM, Last.fm, Pandora, Myspace, eSnips, Mog, iJigg, Radio.blog.club ainsi que celle de presque toutes les plates-formes communautaires de musique gratuite.
Le nombre de «téléchargements» est limité à 10 par jour pour la version freeware. Au-delà, il faut passer à la version shareware.
Comment lancer les «téléchargements» ?
A noter que cet aspirateur légal de MP3 communautaires est aussi capable de «télécharger» des clips musicaux. Pour vous en servir, téléchargez, installez et lancez le logiciel maison : Free Music Zilla.
Indiquez la destination des «téléchargements» en déroulant le menu Tools > Préférences > Browser... Sinon votre musique se retrouvera dans le repertoire par défaut : C:\Downloads\
Allez sur les sites des réseaux sociaux indiqués par l'éditeur – certains d'entre eux sont des figures de proue du chapitre Annuaire de la musique gratuite et légale –, faites votre choix et lancez la lecture d'une chanson.
Retrouvez Free Music Zilla sur votre bureau : dans la liste des fichiers affichés, cochez les cases de ceux que vous souhaitez «télécharger» (s'il n'y a aucun fichier, relancez la lecture de la chanson ; s'il n'y a toujours rien, changez de navigateur : utilisez Firefox, par exemple, et lancez la lecture). Cliquez sur Download pour lancer les «téléchargements».
Retrouvez votre musique dans le répertoire de destination choisi précédemment ou dans le dossier C:\Downloads\ si vous n'avez pas indiqué la destination des « téléchargements». Etiquetez les fichiers aspirés : renommez vos fichiers, puis, s'ils ont pour extension .php comme sur la capture d'écran supra, changez-la en .mp3 (avis aux débutants : attention à ne pas supprimer le point qui précède mp3!) et cliquez sur oui à l'avertissement de Windows : « Si vous modifiez l'extension d'un fichier, le fichier risque d'être inutilisable. Voulez-vous vraiment modifier l'extension ?» Le tour est joué !
Si, toutefois, un fichier a pour extension .FLV, il faut en extraire le flux sonore avec FLV_Extract (tuto ici, voir le chapitre Récupération du fichier son et vidéo au format mp3 et avi) ou avec les outils proposés ici. A noter que FLV Extract nécessite la présence de Net Framework pour fonctionner ; si vous n'arrivez pas à le lancer, installez donc ce dernier pour résoudre le problème.
Une alternative idéale tout à fait légale
Nul doute que Free Music Zilla va vite s'imposer comme une alternative idéale au téléchargement illégal de MP3 et à l'enregistrement de webradios, à moins d'une mise en cause de son modèle par une nouvelle loi ou par la jurisprudence. En attendant, le «téléchargement» – techniquement parlant, il s'agit plutôt d'une capture de flux, car il n'y a pas de connexion au serveur émetteur, pas non plus de contournement d'une quelconque protection – via ce programme est tout à fait légal, puisqu'il entre dans le cadre de l'exception de copie privée, comme toute récupération de sons ou de vidéos en streaming (voir Les alternatives légales à Wizzgo et ses émules), dans les conditions précisées par l'article L. 122-5 al.2 du Code de la propriété intellectuelle, comme le rappelle Numérama dans le dernier paragraphe de la fiche consacrée à Dysnomia, l'émule de Free Music Zilla. D'où sa récente apparition dans la logithèque de 01net. Même son de cloche du côté de P2PMag (hors-série, août-octobre 2008, p. 90) : « Ce service est-il légal ? Free Music Zilla peut être considéré comme un magnétophone du XXIe siècle qui enregistre les chansons comme on peut le faire avec la radio sur un vieux radio K7. [...] Puisque Deezer est une offre d'écoute légale, ce sont même eux qui pourraient être considérés hors-la-loi en bridant l'enregistrement de leurs flux audio ! »
En revanche, partager les fichiers ainsi obtenus via les réseaux P2P fait entrer l'internaute dans l'illégalité si ces fichiers ne sont pas libres de droit ou sous Licence Creative Commons.
A noter, enfin, que l'équipe de Free Music Zilla est aussi l'éditrice du tout nouveau puissant gestionnaire de téléchargerment de vidéos en streaming Orbit Downloader, qui permet, entre autres, de télécharger la Catch-Up TV, les vidéos en différé de TF1, Arte+7, LCI, France 2, France 3, France 4...
Site : www.freemusiczilla.com/
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